samedi 18 avril 2009

La porte dangereuse

Le 18 avril, LILLE


Il y a des gens qui réfléchissent trop. J’en fais partie.

Quand tu vois une porte ouverte, tu entres, t’es pas d’accord ?
Et bien moi, non !

Déjà pour commencer, j’ai frappé à la porte. Pour être sûr de ne déranger personne.
Puis, je l’ai poussé doucement du bout d’un bâton (au cas où il y aurait quelque chose de dangereux sur la porte elle-même.) J’ai alors passé un œil seulement pour m’assurer que la pièce ne contient rien de compromettant.
J’ai alors décidé de projeter d’entrer. J’ai ouvert la porte doucement pour ne pas faire trop de bruit et de courant d’air. Puis j’ai commencé à investir la pièce. Mais sans me livrer complètement, pas fou ! J’ai d’abord posé le bout du pied gauche pour tâter de la stabilité du sol. Je sors alors un compteur Geiger, pour voir si l’air n’est pas radioactif !
Alors, et seulement alors, j’ai soufflé un grand coup, soulagé. Je me suis élancé, confiant, vers le centre de la pièce. Et je me suis pris la poutre qui me pendait au nez juste devant mes yeux, en plein milieu de l’espace. Et que je n’avais pas vu, trop occupé à chercher la petite bête.

Comme quoi il vaut mieux agir que prévoir. Reste que quand on a comme moi une fâcheuse tendance à se faire avoir par des petites bêtes, cette pensée est loin d’être évidente. Je vais encore y réfléchir un peu.

Doc G.

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