jeudi 20 novembre 2008

Note sur l'élection d'Obama

Le 05 novembre 2008, Barack Obama remportait l’élection présidentielle américaine en obtenant une large majorité de grands électeurs. Il succèdera ainsi prochainement à Georges. W. Bush à la tête de l’Etat américain. Cette note personnelle revient sur les clés de cette victoire électorale avant de la mettre en perspective.

Ce qui est frappant avec ce dénouement est de constater qu’il est autant la défaite de John Mac Cain que la victoire de son challenger. L’âge avancé du héros du Vietnam a pu jouer dans le choix des électeurs, mais sûrement moins lourd que ses impairs langagiers et les « gaffes » de sa colistière Sarah Palin. Alors que les quelques faux pas du ticket républicain ont pu lui apporter un certain discrédit, Obama ne trébuchait pas. De plu, le bilan de l’administration Bush n’a pas joué en la faveur du candidat républicain, qui ne bénéficiait pas non plus d’un soutien important de la part du président sortant.
En face de lui, le candidat démocrate est apparu assuré, rassurant dans un contexte perturbé (crise économique, guerre en Irak). Il y avait une attente du peuple américain de prise de mesures à laquelle le charisme du jeune sénateur a semblé répondre avec crédit. La victoire des démocrates aux législatives semble également témoigner d’un désir de changement, de sanctionner le camp républicain pour son bilan, préférer un homme noir à un duo conservateur.

Cette dimension de changement pose la question des enjeux du prochain mandat d’Obama. D’aucun y voit un « espoir » pour l’égalité raciale, notamment en France. Obama jouit à l’international d’une grande popularité (à quelques exceptions près) ce qui d’une part lui impose une certaine pression, une attente de résultats importante, mais d’autre part pourrait détendre les relations internationales des Etats-Unis. Dans ce climat détendu, saluons le fair-play de Mac Cain et du camp républicain qui ont témoigné leur soutien : on peut espérer que ce consensus qui semble s’opérer autours d’Obama soit durable.
Les enjeux présentés précédemment (crise économique, diplomatie internationale en général) seront les gros chantiers des quatre prochaines années. Le président Obama devra y faire face et s’entourer d’une équipe compétente et performante pour ce faire. En espérant que le consensus évoqué soit réel, et aide en cela.
Les élections américaines et la victoire de Barack Obama ont créé bien des émules et déchaîner des débats passionnés à travers le monde. En a découlé une forte attente de changement que semble incarner Obama. Est-ce de la poudre aux yeux ? Obama aura-t-il les épaules assez larges, ses soutiens se maintiendront-ils jusqu’au bout ? L’avènement d’Obama est-t-il historique ? Réponse dans quatre ans.
Doc’ G

Petite note libre rédigée à la suite d’une simulation d’entretien d’embauche.

dimanche 16 novembre 2008

A bout de souffle ! Episode un

« C’est quoi la vie » ? Un vaste programme ! On s’est souvent interrogé sur sa signification, son but, ses codes. Beaucoup moins sur une définition : « vivre, c’est quoi ? ».

Pour illustrer cette difficulté à définir ce concept, rappelons-nous les dires du fameux docteur Simonet, qui affirmait ne pas être en mesure de donner une définition, tout biologiste cellulaire qu’il fut. C’est un comble ! Même lorsqu’ils cherchent à la qualifier, les médecins buttent sur un os : « Quand est-on mort ? Quand est-on vivant ? » A la rigueur, religieux et philosophes parviennent mieux à donner une réponse claire…mais ces réponses sont infiniment variées, trop pour qu’on y revienne.

En des temps reculés, dans un contexte effacé de ma mémoire, j’ai entendu le concept de vie décrit par une triptyque : « Respiration, Alimentation, Reproduction. »

Chapitre 1 : Respiration : ne pas mourir !


(Précision : je distinguerais cette notion de « ne pas mourir » de la survie par une considération temporelle : ne pas mourir, c’est la « Survie Urgente ».)

Par quoi commence l’existence dans le genre humain ?
Le nouveau-né, dans un cri, met en service ses poumons neufs, afin de déclencher le processus respiratoire. S’il ne le fait pas, il meurt. N’est-ce pas la preuve que la vie a pour première phase une certaine forme de précarité ? La vie commence par une menace de mort violente.

Comment ? La vie intra-utérine qui précède contredirait cela ? C’est loin d’être évident ! Dès les premiers instants de sa vie, l’embryon traverse une période critique où il respecte la règle « du tout ou rien ». Comprends par là qu’il ne tient qu’à un fil, et s’il perd trop de cellules, il est cuit ! L’œuf est cuit, mais s’il passe le cap, ses chances s’améliorent avec le temps.

On voit donc que le premier travail du vivant consiste à assurer un minimum littéralement vital. Ce n’est que dans cette condition que le vivant pourra passer à l’étape suivante ; tout en gardant à l’esprit que tout manquement au minimum vital le replacerait dans cette situation de « ne pas mourir » !

Le phénomène respiratoire représente au mieux cette étape de la vie.
On a déjà évoqué la première bouffée d’oxygène du nouveau-né, remarquons également l’expression désignant le décès : « Rendre son dernier souffle »…
Une respiration sereine est témoin de bonne santé ; alors qu’un rythme lent, ou au contraire trop rapide tient du pathologique.
Les bougies que l’on souffle pour son anniversaire, le souffle qui s’emballe lors de la menace d’une mort imminente, et le soupire de soulagement une fois celle-ci passée…

« Ouf ! » … A bout de souffle… Ce qui arrive quand l’être faiblit. Même une fois l’état d’urgence passé, le premier réflexe n’est-il pas d’inspirer lentement, comme pour s’assurer la pleine fonctionnalité du métabolisme le plus essentiel ?

Bien sûr, tu me diras « Bah ? Et le cœur ? » ou encore « Le sang, c’est la vie ». Certes ! Mais à quoi sert le sang, si ce n’est à transporter les gaz ? Éviter que l’organisme ne s’étouffe ? Et on aura beau dire, le cœur est intimement lié aux poumons par la petite circulation, mais aussi souvent dans leurs rythmes respectifs : quand l’impératif de ne-pas-mourir se fait pressant, le cœur s’emballe solidairement des poumons, et réciproquement si l’organisme ne craint pas de mourir, l’un comme l’autre sont « au repos ».

De nos jours, nous avons appris à confondre « ne pas mourir » et « survivre ». La « faute » à un monde où la maladie recule et où la nourriture abonde pour le plus grand monde. La mort est une inconnue qui vit très loin de chez soi jusqu’à ce qu’elle vienne frapper à sa porte. A moins d’être à la rue, on ne sait plus la différence entre ne pas mourir et survivre. Ne pas mourir semble un acquis dans un pays à la médecine moderne, où on ne meurt plus de la tuberculose, où l’hôpital peut même ramener certains morts « à la vie ». On pense que le premier pas pour ne pas mourir consiste à se mettre quelque chose sous la dent, à « gagner sa croute », alors qu’il s’agit de la deuxième étape « survivre ».

Survivre et ne pas mourir ont donc acquis dans nos têtes d’occidentaux une signification identique, les deux n’étant à priori qu’une formalité. Je doute cependant que quiconque qui soit confronté à une menace de mort violente (ce qu’on appelle candidement « accident ») jugerait cette différence comme une simple nuance. Ma remarque vaut aussi pour les quelques déshérités de nos régions qui ne sont pas assurés au quotidien de la satisfaction de besoins de survie comme manger et se loger. D’ailleurs, à ce propos, pour bien illustrer que le « ne pas mourir » précède LARGEMENT le « survivre », confrontons un peu ce jeune accidenté de la route (ou ce vieux emporté en quelques jours seulement par une « bête » grippe) et ces clochards qui galèrent dans les rues pour subvenir à leurs besoins… Parmi tous ces gens, qui est mort, qui ne l’est pas ?

Ce papier est un appel à l’humilité. Avant de faire des grands projets de quel sens donner à la vie, rappelons-nous que nous ne sommes qu’un gros amas de carbone et d’eau fragile. La monnaie universelle n’est pas le dollar, mais l’oxygène.
Alors, avant de survivre, inspirons un grand coup, et passons au chapitre suivant !

(A suivre)

jeudi 6 novembre 2008

Obama wins !



Pour mon 42e message, je tenais à rendre hommage au nouveau président des Etats-Unis (et donc par là même du monde), Barrack Obama !(Au passage, bravo à tous ceux qui ont voté pour lui lors de mon sondage ici même !)

Un grand bravo à cet homme âgé de seulement 47 ans et aux Américains pour leur courage d'avoir élu un métis chef de leur état et d'avoir massivement voté.

Bon, on regrettera seulement que la crise économique et la crise militaire en Irak aient sûrement jouer plus que de raison en sa faveur, mais on se réjouira de constater la lucidité des citoyens des États-Unis à ne pas avoir reconduit les Républicains dans ce contexte (pour une fois ? Non je suis un peu trop médisant^^)

En tout cas je pense que la majorité des observateurs seront d'accord pour reconnaître que cette nouvelle est une bonne nouvelle... Au moins par défaut, la présidence de Mac Cain, je ne l'aurais pas vu de très bonne augure personnellement...

God blesse América !