dimanche 27 mai 2007

Non à la pensée unique!

C'est bizarre, je ne supporte pas de n'avoir qu'un seul choix... Pour que je me mette à quelque chose, il faut toujours que j'ai choisi de le faire par rapport à autre chose...
Sinon, je m'invente bien souvent un choix caché qui consiste à ne rien faire du tout^^.
Conclusion: donnez moi du travail, par pitié, empêchez-moi de tirer au flanc:-)
Docteur Grémont.

Ils étaient trois...

Qu'il est difficile de s'extraire de la pensée unique pour enfin reconnaître le regard de l'autre. L'être humain a cette qualité de former un tout cohérent et s'identifier comme tel. Mais très vite, il va devoir admettre qu'il n'est pas seul, et alors se figurer un monde bipolaire:
- L'intérieur et l'extérieur (soi et "l'autre").
- Le blanc et le noir.
- L'homme et la femme.
- Le chaud et le froid.
- La gauche et la droite, le haut et le bas.
- Le bien et le mal.
- La conscience et l'inconscient: Docteur Jekyll et Mister Hide.

Petite remarque: l'ordre dans lequel sont présentés les éléments des paires est révélateur d'un certain choix dans le regard: celui que j'ai choisi ici est volontairement convenu selon "nos" clichés judéo-chrétiens occidentaux. (Concernant la gauche et la droite: notre sens d'écriture.)

Ce genre de vision pourrait trouver sa légitimité avec l'anatomie, la symétrie du corps humain, la paire de certains organes: deux yeux pour deux regards, deux mains pour deux manières d'agir, deux rôles.
Face à un monde qui s'organiserait en deux blocs à tous les étages, l'humain se forgerait une double personnalité, bivalente. Le tout dans une logique d'opposition du "tout ou rien". Tout ou rien, la logique d'antagonisme primaire propre à l'informatique et aux mathématiques.

Mais quelque chose me fait penser qu'en fait l'univers n'est pas un miroir mais un triangle. C'est l'atome d'hydrogène, LA brique élémentaire de notre monde de la matière. On pourrait voir dans ce petit bidule un autre étage de bipolarité, entre le proton positif et l'électron négatif. Mais ce serait sans compter le neutron neutre.

En fait ils étaient trois...
Entre deux extrêmes, il y a toujours une nuance.
Entre deux camps, on peut toujours choisir une 3e voie. Si elle n'existe pas, on peut choisir de ne pas choisir de ne pas choisir.


- Entre la gauche et la droite, le milieu.
- Entre le chaud et le froid, le tiède.
-Entre le Paradis et l'Enfer, la Terre.
- Le gris, la neutralité, le 3e homme. Le monde n'est pas en noir et blanc, le 3e sommet du triangle peut être gris ou arc-en-ciel. En tout cas, arrêtons de voir la vie comme un match de tennis. Entre les deux symétriques, il y a la balle et l'arbitre.

Alors, pour un univers triangulaire, il nous fallait un 3e oeil. Comme les mousquetaires, ils étaient trois, trois visionnaires contemplant un rêve en 3D.
Baptistisime, Dr Gremont et Piti Shââ.
En fait, ils étaient trois.

jeudi 17 mai 2007

Tout le monde ne s'appelle pas Jay Delachance

A croire que le marché en bonne étoile est saturé de contrefaçons très réalistes et doté d'un excellent service de com'... Je suis affolé part tous ces gens qui croient (avec une exaltation innocente?) qu'ils peuvent devenir entrepreneurs, qu'ils n'auront jamais de problème à trouver du travail, que l'avenir leur est du...

Bien sûr, c'est admirable, il faut de l'ambition pour se bouger et ainsi forger sa vie. Ce qui me choque, c'est de voir la génération Star Academy fantasmer sur le modèle de la montée des marches. Combien de joueurs cherchent à se hisser à bout de bras, pensant, peut être à tort, que la vie entière est une compétition où au final le plus important sera la place d'arrivée. Chacun a sa chance, que le meilleur gagne!

Seulement, tout le monde ne s'appelle pas Jay Delachance. Sans considération du fait que dans la course, personne n'a la même ligne de départ ni la même voiture, nul n'est à l'abri.

Toi qui crois en tes chances, as bien raison. Mais souviens toi que ta voiture peut tomber en panne à tout moment et que si tu la surestimes, tu risques de la pousser un peu trop.

Nul joueur en bourse n'est à l'abri de tout perdre en cherchant à grapiller des petits profits.
Nul travailleur n'est à l'abri de perdre sa santé en cherchant à travailler plus qu'il ne devrait pour gravir une poignée d'échelons qui ne le feront pas forcément mieux vivre.
Nul pétrolier ne peut être certain d'entrer en Irak sans récolter une balle perdue.
Nulle assurance, même à coup de caractères bien trempés ou de confiance en soi , ne garantit d'éviter la trajectoire d'une comète.

Alors, à l'heure du rêve américain, sois bien sûr que c'est effectivement un rêve, une réalité pour quelques veinards seulement, et n'accorde que des broutilles aux citoyens de bonne volonté qui n'ont pas cette veine ou qui sont un peu moins bons. Au pays de la solidarité et de Léon Blum, je ne peux pas croire en ce modèle.

Sans entrer davantage dans la polémique, gardons à l'esprit les impacts sociaux du système américain dans ses frontières. Une société d'obèses, de reclus qui regardent la réussite d'une poignée à la télévison jusqu'à croire que c'est une norme.

La redistribution, ce n'est pas du social... C'est du bon sens. Une nation se bâtit sur les inégalités, mais ne doit pas en faire son moteur de développement. L'édifice ne respecte pas les normes anti-sismiques, est bancal, et mal assuré. A chacun de se forger sa stratégie: continuer à jouer, ou privilégier une sécurité minimale? A bon entendeur, Enjoy!
Le Baptistisime.
PS: Promis, ceci n'est pas un blog politique: la véritable introduction viendra prochainement^^.

jeudi 3 mai 2007

Oyez oyez, braves gens de France et de Navarre!

L’aura présidentielle :

C’est avec plaisir que j’aurais voté Chirac en mai 2002. Pourquoi ? N’oublions pas que le président de la république est le visage de la France, dans le monde, en Europe, et en France. Nous ne pouvons qu’applaudir l’homme qui s’est opposé à la guerre en Irak tout en gardant une figure humaine.

Pourquoi n’irais-je en aucun cas donner ma voix à Nicolas Sarkozy en mai 2007 ? Je crois qu’un homme qui félicite l’exemple américain et souhaite l’importer ne doit pas être l’incarnation de la nation française. L’ultra libéralisme que veut nous vendre M. Sarkozy va dans le sens d’une mondialisation sauvage et impitoyable. La France doit-elle en être l’étendard ? La France est-elle égoïste, cupide et repliée sur elle même ? Dans un contexte de relations internationales dynamique, délicat et parfois dangereux, la France a besoin que sa voix soit celle d’un médiateur. Peut-on…Doit-on faire confiance à l’homme qui a apporté la guerre civile dans nos banlieues pour parler au nom des français ? Moi, je redoute de prêter ma voix à un individualiste qui s’enflamme dès qu’on ne partage pas ses points de vue.

Alors, pour représenter la nation de paix, ouverte sur le monde et enclin à un vrai dialogue entre les points de vue, je ne vois que Ségolène Royal.
D’aucun feront remarquer que dans un monde encore machiste, être une femme peut être une faiblesse pour un chef d’état...

Au contraire, cet aspect doit être un atout. La France en a assez de traîner une image de vieux pays traditionnel et immobile. Pour rappeler que la France est un pays de progrès, le pays de la république, il n’y a que Ségolène Royal et sa démocratie participative.

Il faut une femme à la tête de l’Etat pour montrer au monde que la France n’est plus le pays misogyne qui a fait attendre les femmes jusqu’en 1944 pour les faire exister.
A une France à la Tchatcher inflexible qui campe, moi je préfère la France présidente qui arbitre, ouverte à tous les points de vue.

Le 6 mai 2007, je vais voter Ségolène Royal.

mardi 1 mai 2007

Bienvenue!

Bienvenue sur mon blog! A venir bientôt une foule d'articles très baptistisismiques^^.
Enjoy!