vendredi 13 février 2009

Les rêves mentent-ils ? Episode 47

Le 01/02/2009, LILLE, ma chambre

Je suis en compagnie d'une femme qui pourrait être soit ma mère, soit ma sœur (je ne suis pas parvenu à déterminer). Le lieu est une espèce de zoo, peut être ressemblant à Nausicàa. Je vois deux serpents, un visiblement pacifique, lisse ; l'autre plus gros, avec une collerette, comme un cobra. Je m'approche, le serpent « méchant » se jette sur moi ! Dans un réflexe, je tente de lui attraper la tête pour l'empêcher de me mordre.

Mais la bête est plus forte que moi, je ne parviens pas à la retenir. Sa tête échappe à la pression et il me mord à de nombreuses reprises, surtout sur les bras. La personne qui m'accompagne est affolée, et hurle. De mon côté, je ne le suis pas tant. Je suis dépité, comment cet animal stupide a pu me toucher ? Je parviens à m'en défaire et me demande alors seulement si ma vie est en danger. Nous regardons dans un guide si le serpent est venimeux. Après tout, c'est peut être de ces serpents qui mordent mais ne tuent pas, comme la couleuvre. Manque de chance, venimeux, il l'est. Extrêmement. La couleuvre, c'était l'autre serpent. Je me dis que tout est fichu, je n'arriverai jamais à l'hôpital à temps, même s'il ne me semble pas que le serpent m'ait injecté quoi que ce soit. Ma mère/sœur redouble d'affolement, tente d'appliquer sur mes morsures une sorte de spray, comme si c'était un remède magique, tout en criant. « Mais comment c'est possible qu'il y ait aussi peu de sécurité ?! ».

C'est assez perturbant comme rêve. Là encore on m'y voit faire « le mauvais choix » entre la couleuvre inoffensive et le serpent qui va me tuer. On me voit en proie à une force irrépressible qui met fin à mes jours malgré ma résistance, mon refus, ma réaction d'orgueil. Je suis un petit prince qui retourne sur sa planète après avoir été mordu par un serpent.
Pis encore, cet épisode est encore une métaphore angoissante de la sexualité, à priori encore une fois source de souffrance et d'agressivité extérieure. Là encore, sans parler de « choix » puisque je n'en fais pas vraiment dans ce rêve (outre le fait d'avoir risqué de m'approcher à ce point ), on remarque que je ne tombe spontanément pas sur le « bon serpent ». Ce n'est pas le bon serpent qui me trouve, c'est celui qui va me tuer que je rencontre. Le hasard fait bien les choses dit-on.

1 commentaire:

Somberlord a dit…

Hé, j'ai tout lu !!!

Mais j'ai rien compris...