dimanche 11 octobre 2009

Les rêves mentent-ils ? Épisode 56

Partie 2

Une longue ellipse plus tard, je retourne au lieu de l’attaque, éveillé cette fois-ci. L’endroit semble différent, du seul fait de l’anxiété retombée et de la lumière du jour retrouvée. Je parviens à la fenêtre que les gargouilles ont brisée dans mon songe et la présente à l’homme qui m’accompagne et que je ne connais pas, mais certainement un travailleur local, directeur ou responsable de la sécurité de l’établissement. Je lui explique que la nuit précédente, le vis-à-vis n’était pas si éloigné, et la corniche des gargouilles à à peine deux ou trois mètres. Nous cheminons de nouveau dans le hall. Je fais mon enquêteur et expose à voix haute mes hypothèses. L’interprétation du vent doit être philosophique, voir religieuse. Peut-être était-ce le vent du hasard ? Plus logiquement, le vent du changement, pour un futur périlleux. Ce songe devait être un avertissement, encore une fois, et si ce lieu avait été choisi, ce ne devait pas être un hasard. Ma paranoïa servirait peut être à préserver d’autres vies menacées par cette allégorie bizarre. Je m’éveillai une nouvelle fois, pour de bon, sorti de mon sommeil riche en réflexion, par des bruits de pas au rez-de-chaussée. Par la fenêtre, une lumière jaune diffuse, comme le rouge du rêve…mais celle-là provient bien du rez-de-chaussée. J’entends le porte-fenêtre s’ouvrir et un homme sort dans le jardin…Je me doute qu’il s’agit de mon père, mais fais l’effort de m’en assurer malgré la nuit encore profonde. C’est bien lui. Je consulte ma montre : 4 heures.
Les sommeils perturbés sont décidemment communicatif aujourd’hui…La nouvelle épidémie du futur ?

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